Combien de temps pensez-vous que les médecins donnent aux patients à qui ils viennent de diagnostiquer un cancer ou une maladie chronique grave ? Les réponses varient et pour cause, c’est de la statistique. Une estimation approximative peut être faite. Aujourd’hui, on estime à 70% la chance d’avoir un taux de survie de 5 ans. Mais un taux de survie à 5 ans de quoi s’agit-il ?
Taux de survie à 5 ans : quel sens revêt cette notion ?
C’est une notion moins vaste qu’on ne l’imaginait. Si on essayait de définir mot à mot, on aurait tout de suite une notion qui se réfère à des chiffres. Mais pour mieux en percevoir le sens, il faut le prendre globalement. Cette expression signifie simplement que pour certains cas de maladies où le patient est diagnostiqué, son pronostic de vie peut aller jusqu’à cinq ans.
Il s’agit ici donc d’évaluer le taux ou l’effectif que peuvent constituer les personnes qui ont la capacité de survivre face à une maladie chronique et mortelle bien définie.
Cette notion désigne le nombre de personnes pouvant vivre encore ou ayant pu vivre encore cinq ans après qu’on leur ait diagnostiqué une telle ou telle maladie.
Le sens de cette expression ne peut être dissocié de son contexte. Elle est purement technique.
Taux de survie à 5 ans : quelle est l’origine de cette notion ?
Si ce n’est pas la science et la technologie, l’origine de cette notion pourrait être la curiosité humaine. Cette curiosité qui constitue la base de toute recherche et qui a pu permettre de rendre les diagnostics plus précis que jamais. Cette curiosité voudrait bien en arriver à dire avec précision le taux de mortalité d’une maladie. Est-ce vrai ou faux ? La science n’explique pas tout, mais elle tente d’expliquer tout.
C’est indéniable que tous les êtres humains n’ont pas la même configuration. Et face à une maladie le besoin de données statistiques pour mieux lutter contre la maladie peut passer par la recherche du taux de survie à…, 5 ans étant une référence parmi tant d’autres.
Taux de survie à 5 ans : utilisation de la notion
C’est déjà une notion bien répandue dans la sphère médicale. C’est surtout les unités des maladies mortelles qui en font usage. Et pour cause, elles sont amenées à fournir régulièrement les statistiques sur certaines informations relatives auxdites maladies.
Dans le cadre par exemple de l’élaboration des courbes de survie ou de la recherche sur le taux de mortalité lié à une maladie. La recherche tient à évaluer la capacité des humains à survivre face à une maladie pour mieux connaître la maladie et savoir qui sont les patients les plus à risque ou vulnérables. Les chiffres sont relevés et analysés de sorte qu’on ait une tendance générale. Cette tendance n’est pas figée et encore moins exacte. Il ne s’agit que d’une estimation.
Chacune de ces estimations varie selon la maladie en question. Si le taux de survie pour le cancer de prostate va au-delà de 90%, quant à la leucémie ça tourne autour de 80%.
Cette notion est importante pour l’appréhension d’une maladie et l’accompagnement des patients affectés ainsi que leurs proches.
« Taux de survie à 5 ans » une expression qui n’a aucun secret pour les médecins, et désormais elle n’a plus de secret pour vous.