Relations bdsm, sites de rencontres bdsm, maîtresse bdsm, …, vous avez au moins une fois déjà vu ou lu l’une de ces expressions. Le terme bdsm regroupe un ensemble de pratiques qui dénotent parfois du fétichisme sexuel. Que veut donc dire bdsm ? Et dans quels contextes s’en servir ?
Définition de BDSM
L’acronyme bdsm (bondage et discipline, domination et soumission, sadomasochisme) s’explique par l’ensemble des actes pratiqués sexuellement mettant en évidence la souffrance, l’humiliation, la contrainte. C’est une violence basée sur une entente parfaite des deux partenaires qui désignent entre eux l’alter ego dominant et le dominé.
Il est vrai que le bdsm fait intervenir la brutalité, mais au-delà de cette agonie, il fait ressortir un immense plaisir et des fantasmes érotiques. Il faut dire qu’il apprend au partenaire dominé à se lâcher, à progresser et à prendre un jour le pouvoir.
Le bdsm se pratique à travers la flagellation à outrance, les fortes fessées, le ligotage, etc. Les deux parties sont consentantes, pour eux c’est une façon de découvrir de nouvelles sensations et de pimenter leur sexualité.
Puisque les relations bdsm sont très hot, ils exigent donc l’utilisation des objets très spécifiques. Il s’agit des lanières, des cravaches, des menottes, des fouets, des pinces tétons, du bâillon, les cordes de bondages et bien d’autres. Ces accessoires peuvent également regrouper certains sextoys comme les boules de geisha, les ceintures de gode, etc. Ils servent à donner plus de puissance à la partie dominante en lui permettant d’avoir son partenaire sous son emprise.
Origine de BDSM
À la base, le sigle bdsm se réduisait juste au sigle SM (Sado Masochisme). Ce dernier est dérivé des termes sadisme et masochisme qui sont eux-mêmes nés des noms de Leopold V. Sacher-Masoch et du marquis de Sade. En réalité, le sadisme est une manière perverse de prendre du plaisir dans la souffrance d’autrui. Le masochisme, quant à lui, est le comportement d’une personne qui accepte librement qu’on lui inflige des souffrances et qu’on l’humilie. Il en retire même un certain plaisir. L’union de ces deux termes a été crée en 1886 par Krafft-Ebing.
Avec le temps, l’acronyme SM s’est plus élargi en faisant intervenir la discipline et la domination, ce qui a par ailleurs donné naissance au bdsm. Le terme bondage et discipline, domination et soumission (BD) vient tout juste renforcer le sigle SM (Sado Masochisme). Il révèle exactement ce qui se passe au sein des relations SM. Il diversifie davantage les pratiques et ajoute d’autres objets à utiliser pendant le coït.
Utilisation de BDSM
Bdsm est un terme qui ne s’utilise presque jamais, il se pratique. On peut néanmoins parfois le retrouver sur des sites de rencontres spécifiques. Beaucoup de personnes adeptes à ce jeu ignorent véritablement le nom de ce qu’ils font. Ils préfèrent se prêter à ces différences expressions : ‘’déchire-moi la chatte’’ ; ‘’menotte-moi et baise-moi jusqu’à ce que j’en meurs’’, etc.
D’autres par contre, passent directement à l’acte tout en ayant sur eux les objets sans que le second partenaire soit nécessairement au courant. Dans tous les cas, la relation bdsm est toujours désirée des deux parties, même si elle se passe dans des douleurs trop vives. Chacun s’y plaît bien et ces relations diffèrent des relations classiques.