Oui il s’agit bien du diminutif du prénom Kenneth ou Kennedy ou autre mais pas que. Le terme « ken » admet plusieurs définitions qui n’ont presque rien à voir entre elles. A tous les coups, vous en connaissez sûrement au moins une.
Définitions de ken
La première définition de ken et la plus populaire est « niquer » dans un sens purement sexuel. Il fait référence à l’acte sexuel que ce soit avec ou non des sentiments des deux côtés. C’est un langage « jeune branché » qui s’utilise beaucoup dans l’univers des adolescents. Dans un terme un peu plus vulgaire, ken est l’équivalent de baiser.
La deuxième définition de ken veut dire « arnaquer ». Nous pouvons dire qu’il s’agit toujours de se faire niquer mais dans un sens moins direct. On retrouve d’ailleurs l’expression « se faire ken » pour dire « se faire arnaquer » ou « se faire avoir ».
Une autre définition de ken nous renvoie à une unité de mesure au Japon. 1 Ken dans cette unité de mesure japonaise équivaut à 1818 mètres. C’est une ancienne unité de mesure très utilisée en architecture. Bien qu’il soit peu à peu remplacé par le système métrique, le ken continue de servir dans d’autres domaines.
Pour en revenir au concept des prénoms, Ken est aussi un prénom à part entière. Il est même le nom de scène d’un chanteur sud-coréen, membre du boys band VIXX. Le prénom Ken est par ailleurs très répandu au Japon. Il est exclusivement porté par des garçons. Plusieurs régions administratives du pays sont même regroupées sous l’appellation Ken.
Origine de ken
Le terme ken vient de queni ou encore keni qui est le verlan de niquer. Ken est donc un verbe mais qui reste invariable en toutes circonstances. C’est de cette origine que viennent les deux premières définitions. C’est un terme très répandu dans les pays francophones.
En ce qui concerne l’unité de mesure, le ken existait déjà à l’époque d’Edô (vers l’an 1600). Sa principale fonction était de mesurer les espaces au sein des piliers composant des bâtiments au style traditionnel. Sa correspondance en mètre a varié au fil des années.
Quelques cas d’utilisation
Dans le cas de la première définition :
- J’ai ken Audrey hier
- C’est bon ! Nous avons ken déjà
- Il voulait plus ken, je suis rentrée
Pour ce qui est de la deuxième définition :
- On s’est fait bien ken sur ce coup
- Il m’a ken, c’est de la camelote ce qu’il m’a vendu
Ensuite vous avez l’unité de mesure et les diminutifs de prénoms ainsi que le prénom Ken. Inutile de préciser que les deux premières définitions s’utilisent exclusivement dans un cadre familier ou courant. Ce sont des termes employés par les adolescents ou de jeunes adultes à l’oral comme à l’écrit.
Ce sera à vous de faire la part entre la signification « arnaquer » ou « faire l’amour » pour ne pas embrouiller votre interlocuteur. Les autres définitions sont très peu, voire pratiquement non utilisées.